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Une étude d’IB alertant que certaines infections bactériennes empêchent l’embryon de s’implanter sera présentée oralement au congrès d’infertilité de l’ESHRE

12-06-2023

Une étude d’IB alertant que certaines infections bactériennes empêchent l’embryon de s’implanter sera présentée oralement au congrès d’infertilité de l’ESHRE

Les recherches d’Instituto Bernabeu occupent un espace privilégié au congrès international de la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie (ESHRE), la rencontre scientifique la plus importante au monde qui aura lieu au Danemark du 26 au 28 juin.

Parmi les six présentations de la clinique figure une étude importante sur l’altération du microbiome, qui peut aider à améliorer et à rediriger le traitement, notamment dans les cas d’échec d’implantation.

Des études permettant de prédire le résultat négatif d’un traitement de fécondation in vitro (FIV) ont déjà été menées auparavant, lorsque la patiente possède un microbiome vaginal dans lequel il existe moins de 90% de lactobacille, en comparaison aux femmes ayant un microbiome dominé par le lactobacille. Par ailleurs, les chercheurs savent déjà qu’il existe des modèles différenciés dans le cas des femmes ayant un échec d’implantation.

Grâce aux recherches antérieures comme point de départ, l’objectif de cette étude est de savoir s’il existe une corrélation entre les niveaux de cytokines sériques (petites protéines cruciales pour contrôler la croissance et l’activité d’autres cellules sanguines) et la composition du microbiome vaginal, chez des patientes ayant un échec d’implantation de l’embryon. Pour cela, une vingtaine de patientes ont participé à une étude rétrospective entre décembre 2018 et mai 2022.

Les résultats montrent que des bactéries pathogènes comme les genres Burkholderia  et Staphylocoque, qui modifient les niveaux de cytokines et provoquent une inflammation, peuvent également entraîner un déséquilibre et occasionner l’échec d’implantation.

Pour les patientes, cette étude représente un progrès important, car l’administration d’antibiotiques ou de probiotiques, lorsque le microbiome vaginal est altéré et que cette altération est détectée, peut améliorer le système immunitaire, ce qui pourrait éviter l’emploi d’immunosuppresseurs et représenterait donc un progrès considérable dans les traitements avec un diagnostic d’échec d’implantation de l’embryon.

The relationship of abnormal vaginal microbiome (dysbiosis of vaginal microbiome) and proinflammatory cytokines in recurrent implantation failure patients M. Hortal, B. Lledó, J.A. Ortiz, A. Fabregat, B. Moliner, A. Bernabeu, R. Bernabeu

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