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Contraception: la prévention de la grossesse

Grâce aux méthodes contraceptives, une couple peut avoir des relations sexuelles sans craindre une grossesse non désirée et planifier sa maternité.

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Qu’est-ce que la contraception?

La contraception est la prévention de la grossesse en utilisant des méthodes transitoires qui vous permettent de récupérer la fertilité au moment où vous cessez de les employer. Par contre, la stérilisation est une méthode définitive pour éviter la grossesse.

Il existe différentes méthodes contraceptives et les femmes doivent les connaître afin de choisir la méthode plus appropriée sous la direction du médecin.

Types de contraception : naturelles et artificielles.

Les méthodes de contraception artificielles empêchent les spermatozoïdes de féconder l’ovule à travers d’une méthode physique ou une barrière. Les méthodes de contraception naturelles se basent sur l’abstention de relations sexuelles pendant les jours fertiles de chaque cycle. En fonction de la technique naturelle employée, nous pouvons distinguer quatre méthodes : du rythme, de la température basale, de la muqueuse cervicale ou Billings et de la sympto-thermique. 

METHODES CONTRACEPTIVES ARTIFICIELLES :

  • Méthodes barrières

Ces méthodes empêchent le passage des spermatozoïdes vers l’utérus. Les préservatifs masculins et féminins, le diaphragme, les crèmes spermicides, etc. se trouvent dans ce groupe.

  • Méthodes hormonales : la pilule, le patch et l’anneau vaginal

Ce sont des médicaments composés par deux hormones différentes, les estrogènes et les gestagènes, qui modifient le fonctionnement normal de l’ovaire et empêchent l’ovulation en plus d’autres modifications de l’appareil reproducteur féminin.

Depuis la découverte de ces méthodes, les médicaments utilisés ont été modifiés en diminuant les doses et changeant les formes de présentation, les prescriptions et les voies d’administration afin de diminuer leurs effets secondaires nocifs.

  • La pilule contraceptive est un comprimé qui se présente en plaquettes de 21 pilules (et parfois 28) où chaque pilule est marquée par un jour de la semaine, lequel vous permettra de suivre une administration correcte. Il faut prendre la pilule correspondante tous les jours pendant trois semaines à la même heure. Après vous devrez arrêter pendant une semaine, dans l’attente de la venue de la menstruation, et recommencer l’ingestion avec une nouvelle plaquette. Si les plaquettes portent 28 pilules, vous n’arrêtez pas de prendre les comprimés placebo et les règles vendront pendant la quatrième semaine.
  • Le patch contraceptif est très similaire à une étiquette carrée qui s’applique sur la peu propre, sèche et sans poils, sauf à la poitrine. L’administration du médicament passe à travers de la peau. Ils sont trois patchs qui s’appliquent avec une périodicité hebdomadaire. Chaque jour, vous devez surveiller que le patch soit bien collé. Après le troisième patch, vous devez reposer pendant une semaine et recommencer le traitement avec des nouveaux patchs. Vous aurez des règles pendant la semaine d’arrêt.
  • L’anneau vaginal est un cercle en plastique transparent et flexible qui se place facilement dans le vagin. La voie d’administration des médicaments est réalisé à travers de la muqueuse vaginale. Il est placé une fois par mois et retiré trois semaines après puisque les règles vendront pendant le repos de la quatrième semaine. L’anneau ne fait pas mal pendant les relations sexuelles.
  • Implant contraceptif.(Nexplanon®) Ce n’est pas une méthode adaptée à toutes les femmes ; elle nécessite une évaluation gynécologique préalable afin de confirmer sa pertinence. Il s’agit d’un dispositif métallique, de forme et taille similaire à celles d’une allumette, qui se place sous la peau dans le bras. Ce dernier libère de manière progressive des hormones (étonogestrel) qui préviennent d’une grossesse durant trois ans.

Ces méthodes sont sûres à condition que les indications soient respectées. Avant d’utiliser ces méthodes, il faut réaliser un contrôle médical complet pendant lequel nous vous donnerons plus d’informations (des avantages et des inconvenantes) sur la méthode choisie.

  • Méthodes intra-utérines : le DIU en cuivre et le DIU hormonal

Le dispositif intra-utérin (DIU) est un petit dispositif en plastique ou en cuivre qui se place à l’intérieur de l’utérus par le gynécologue. Il empêche la progression des spermatozoïdes et/ou produit une inflammation de l’endomètre aseptique qui rendrait impossible l’installation du sac ovarien.

Quelques DIU libèrent des petites quantités de progestérone. Les DIU ont une durée de placement entre 5 et 10 ans, en fonction du dispositif employé. Ils peuvent être placés à tout moment, mais il est préférable de le placer pendant la menstruation.

La stérilisation : l’Essure, la ligature des trompes et la vasectomie

  • L’Essure

L’Essure est un implant de 40 mm de longueur et 8 mm de diamètre qui se place à l’extrémité proximale  des trompes de Fallope à travers d’une hystéroscopie.  Il est composé d’un ressort de nitinol (un alliage de nickel et titane) et des fibres de polyéthylène qui, trois mois après son implantation, empêchent la fécondation à cause d’une fibrose et d’une occlusion des trompes.

Actuellement, il est en désuétude en raison des complications qu’il provoque.

  • La ligature de trompes

Elle consiste en l’électrocoagulation et/ou la coupe des deux trompes de Fallope afin d’empêcher le passage de l’ovule par les trompes et d’éviter la rencontre avec les spermatozoïdes. Cette intervention est réalisée par laparoscopie et elle requise de l’anesthésie  générale et quelques heures d’hospitalisation. Parfois, il est fréquent de profiter la réalisation d’une césarienne pour procéder à la ligature de trompes.

  • La vasectomie

La vasectomie consiste à couper les conduits déférents qui permettent aux spermatozoïdes de sortir des testicules. L’intervention a une durée d’entre 15 et 30 minutes et se réalise avec de l’anesthésie générale et sans hospitalisation.  Son effectivité n’est pas immédiate, c’est pourquoi il faut vérifier à travers d’un spermogramme que les éjaculations n’ont aucun spermatozoïde. En savoir plus

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